Notre-Dame de la Treille

 

La toute dernière cathédrale récemment achevée en France.
Avant la révolution de 1789, il y avait l'église St-Pierre au coeur du Vieux Lille. Elle abritait la statue de la 'Notre-Dame de la Treille', qui depuis le 13e siècle avait la réputation de faire des miracles. Sur ordonnance de la comtesse de Flandres, Marguerite, cette statue faisait l'objet d'une procession annuelle.

En 1793 l'église a été entièrement détruite, mais la statue avait été sauvée et cachée pour plusieurs années. Après le concordat de Napoléon avec le pape en 1802 la vierge pouvait de nouveau sortir, mais elle avait perdu 'sa maison'.

En 1854, Lille avait beaucoup grandi surtout grâce au chemin de fer qui reliait la ville à Paris et aux moulins à coton. La croissance de la population justifiait le droit d'avoir son propre évêque avec une cathédrale.

La construction d'une cathédrale de style néo-gothique a commencé en 1854 mais la façade n'a été terminée qu'en 1999 par l'architecte lillois Pierre-Louis Carlier. Il avait une idée originale: la lumière pénètre dans la nef grâce à un voile de marbre translucide, tendu par des câbles d'acier sur toute la façade manquante. Au centre de ce voile, une grande rosace du peintre Kijno évoquera le passage de la mort à la résurrection au moyen de matériaux luminescents. À noter aussi que le sous-sol abrite un musée d'art religieux contemporain rassemblant des oeuvres d'Andy Warhol à Sergio Ferro.

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façade provisoire en 1947

la nouvelle façade de 1999

rosace du peintre Kijino

vieux dessin de Notre-Dame de la Treille

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La place du Théâtre avec la Chambre de Commerce et d'Industrie et l'Opéra

     
CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE

Ce bâtiment a été inauguré en 1921. Il  comporte aussi un beffroi. Son auteur, Louis Cordonnier, a voulu rappeler la richesse et la majesté des célèbres hôtels de ville des anciens Pays-Bas. La tour porte une horloge à quatre cadrans et depuis 1930, la nuit elle est éclairée par des projecteurs.

la C.C.I. avec son beffroi

L'intérieur de la C.C.I.

 

la façade de l'Opéra

 

 

OPÉRA
Le Théâtre classique du 18ième siècle a été détruit par un incendie en 1903.
En 1907, l'architecte lillois, Louis-Marie CORDONNIER devait le reconstruire dans l'esprit de l'opéra Garnier à Paris.
Ce bâtiment néo-classique a été inauguré en 1923.

Deux motifs allégoriques, "la Musique" et "la Tragédie", se trouvent sous le fronton représentant Apollon entouré de ses muses. Ce théâtre peut accueillir plus de 1000 personnes dans sa grande salle et abrite aussi des salons, le foyer du public, un bar-fumoir et des galeries.

Apollon entouré de ses muses

 

 

 

l'intérieur de l'Opéra

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La gare Lille-Flandres
 
Savez-vous que la gare Lille-Flandres est un cadeau des Parisiens? C'est l'ancienne gare du Nord de Paris, remontée ici à Lille en 1867. La première ligne de chemin de fer, reliant Lille à Paris a été inaugurée en 1846.

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Euralille
 
Ce nouveau quartier, conçu par le célèbre urbaniste Rem Koolhaas, s'organise autour de la gare Lille-Europe. Plus de 100 boutiques, un hypermarché, des restaurants, des activités de loisirs et de culture sont regroupés sous une toiture inclinée qui représente la surface de 8 terrains de football ! Il est également surmonté de trois petites tours regroupant résidences et bureaux. C'est là aussi que se trouve Lille Grand Palais avec une salle destinée aux congrès et aux expositions et une autre réservée aux spectacles.
   

© F. Tack

© F. Tack

 

 

Le centre Euralille vu du ciel

 

 

 
La Gare Lille-Europe
 
La nouvelle gare Lille-Europe accueille les TGV internationaux et interrégionaux. Lille-Europe se distingue par sa transparence. Une façade vitrée de 15 mètres de haut s'ouvre sur la ville permettant ainsi aux promeneurs de regarder passer les TGV à travers cette gare de verre.
Les voies TGV de la nouvelle gare se trouvent entre deux tours : la tour Lilleurope de 25 étages complétée par l'Atrium du World Trade Center et la tour du Crédit Lyonnais de 20 étages familièrement appelée la « Chaussure de sport » en raison de sa forme caractéristique.
 

 

 
La Place et le Palais Rihour
 

On nomme aujourd'hui "Palais Rihour" ce qui subsiste d'un palais prestigieux,
qui s'étendait sur toute la Place Rihour. Commencé en 1453 par Philippe Le Bon, duc de Bourgogne,il est terminé vingt ans plus tard par son fils Charles le Téméraire. Tout dans cet édifice fleure bon le style gothique : belles fenêtres à meneaux, tourelle octogonale, salle des gardes voûtée d'ogives élancées (rez-de-chaussée), chapelle (dite salle du Conclave).
Ce prestigieux palais a été détruit par un incendie en 1700 et reconstruit en 1846. Le nouveau Palais abrite la mairie jusqu'au deuxième 'incendie de 1916.
Seuls l'escalier d'honneur et la chapelle avec la salle de gardes de style gothique flamboyant ont échappé au sinistre.
De nos jours on y retrouve l'Office du Tourisme.

   

le Monument aux Morts sur la Place Rihour © F. Tack

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La mairie et le beffroi de l'Hôtel de Ville
 
Construit en 1924, juste en face de la Porte de Paris, le beffroi reste fidèle à la grande tradition des beffrois du Moyen-âge. L'architecte Emile Dubuisson s'est inspiré des maisons flamandes à pignons triangulaires.
L'intérieur étonne par ses guichets ouverts sur un grand hall de 107 mètres de long.
Le beffroi de l'hôtel de ville de Lille est le plus jeune de la région.
Vous pourrez gravir ses 432 marches (ou prendre l'ascenseur) pour découvrir un panorama unique qui s'étend jusqu'aux Monts de Flandre, les jours de beau temps.
En 2000, on a aménagé l'hôtel de ville en y ajoutant un hall avec une nouvelle entrée.

Le beffroi (© NordMag.com )

 

 

La nouvelle entrée

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La Porte de Paris

 
Cet " arc de triomphe " de 32 mètres de haut a été édifié à la gloire de Louis XIV vingt ans après la conquête française en 1867 et faisait partie des remparts. Sur le fronton de style baroque, vous remarquerez le roi et juste au-dessus, Mars et Hercule, qui symbolisent la force et la guerre.

 

   

le fronton de style baroque

 

 

 

 

La place du Général de Gaulle

 

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Ici, tout le monde l'appelle encore "Grand'Place". C'est le lieu de rendez-vous avec ses terrasses des cafés. Cette place était au Moyen-Âge un lieu de commerce, dont la Vieille Bourse baroque reste le symbole. Construit au 17e s. et restauré en 1995, ce monument est typique de l'architecture lilloise. Si vous en faites le tour, vous constaterez qu'il s'agit en réalité de 24 maisons de commerce. À l'intérieur, des fleuristes et des bouquinistes occupent la cour. C'est aussi l'endroit de rendez-vous des joueurs d'échecs et le dimanche matin des danseurs de tango.
 
LA DEESSE

Cette colonne commémore le siège de Lille par les Autrichiens en 1792. Dans la main droite, la Déesse tient un "Boute-Feu" qui sert à allumer la mèche des canons. Sa main gauche indique une inscription gravée sur le socle : la réponse courageuse du maire de Lille, André, refusant de rendre sa ville assiégée.
Cette colonne a été érigée en 1845. La Déesse n'est pas seule sur cette place puisque trois autres statues dorées de femmes symbolisent le Hainaut, l'Artois et la Flandre tout en haut du bâtiment qui abrite "la Voix du Nord".

la Déesse veille sur la ville.

 

la Vieille Bourse © F. Tack

 

       

la façade de la Voix du Nord et de la FNAC © F. Tack

le Furet du Nord © F. Tack

 

le Théâtre du Nord © F. Tack

 

Découvrez le panorama de la place du Général de Gaulle en "quicktime".

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La Vieille Bourse
 
On a construit La Vieille Bourse en 1653 pour abriter les transactions des marchands.
Cette merveille se compose de vingt-quatre maisons ordonnées autour d'un cloître.
Au-dessus d'un rez-de-chaussée s'élèvent deux étages ornés de pilastres ornés.
Le répertoire décoratif raconte la richesse et la fortune des Lillois. Des Turcs enrubannés évoquent les comptoirs d'Orient, des Pomone chargées de fruits assurent de gains solides, des cornes d'abondance promettent le bonheur.
Le lion des Flandres rappelle que Lille, à cette époque, appartenait aux Pays-Bas espagnols...
Jusqu'à maintenant, ses vingt-quatre maisons étaient restées en mains privées, mais l'ensemble avait souffert du temps. Une restauration lui a rendu son lustre, grâce aux fonds des grandes entreprises régionales. En échange, chaque société a obtenu le droit d'apposer son sigle coloré au-dessus des fenêtres du deuxième étage. Aujourd'hui composée de 24 petites maisons de commerce, elle accueille dans sa cour intérieure des bouquinistes et un marché aux fleurs.

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détail de la façade de la Vieille Bourse © F. Tack

 

 

 

 
L'église Saint-Maurice
 
Située rue de Paris, cette église gothique date du quatorzième siècle et a été achevée au dix-neuvième siècle. Grâce à un document de 1066, on sait qu'il existait déjà sur cet emplacement une église en l'honneur de Saint-Maurice.
       

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Le Palais des Beaux-Arts
 

L'un des tous premiers musées français, construit de 1885 à 1892, il a connu une importante rénovation. Réouvert en juin 1997, il abrite des collections prestigieuses de peintures européennes, de sculptures, de céramiques et d'un important cabinet de dessins (dont 50 planches de Raphaël). Une soixantaine d'œuvres ont été sorties des réserves et restaurées et les plans en relief des villes fortifiées par Vauban ont trouvé leur place dans un espace agrandi s'étendant sur plus de 20 000 m2.

 

   

 

 

 
Le musée de l'Hospice Comtesse
 
Le musée de l'Hospice Comtesse se trouve dans la rue de la Monnaie. Dans cet ancien hôpital, fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandres, sont exposés des peintures, des bois sculptés, des tapisseries, de la faïence et de l'orfèvrerie lilloises, du mobilier, des instruments de musique anciens... Ce splendide édifice a été reconstruit en 1468 après un incendie et a été agrandi aux 17e et 18e siècle. Avec sa salle des malades, sa chapelle et ses dépendances il plonge le visiteur en plein Moyen-Âge.
       
   

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Le quartier Esquermoise
 
A quelques pas seulement de la Grand'Place ce quartier est particulièrement vivant, grâce à ses rues et à la diversité des ses belles boutiques, restaurants et passages. Bordée de maisons des 17e et 18e siècles, la rue Esquermoise rue fait l'angle de la Grand-Place. Au numéro 25/27, se trouve la pâtisserie Meert, la plus ancienne et la plus belle confiserie de Lille (1761). Impossible de ne pas goûter la spécialité maison réputée dans le monde entier : les fameuses gaufres à la vanille de Madagascar (inventées en 1849), pour lesquelles le Général De Gaulle avait une préférence particulière.

 

 

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La rue au Péterinck et la place aux Oignons
 

La rue au Péterinck se trouve dans la plus vieille partie de Lille et est bordée d'un rang de petites maisons, habitées au XVIIIe siècle par des tisserands. Ils occupaient le rez-de-chaussée pour le commerce, réservant l'entresol pour l'ouvrier et le métier à tisser. La place aux Oignons est une déformation du mot "donjon" et fait donc allusion à l'enceinte du 11ème siècle. Une petite ruelle mène de la place aux Oignons à la cathédrale Notre-Dame de la Treille, car ici se trouvait, entouré d'eau le premier donjon des comtes de Flandre.

La rue Péterinck

 

la Place aux Oignons

 

 

 

 
La statue du P'tit Quinquin
 
A l'entrée du square Foch, situé à mi-chemin de la rue Nationale, s'élève le monument du P'tit Quinqin dédié à la mémoire d'Alexandre Desrousseaux.
C'est en traversant une courée que cet auteur patoisant du XIXe siècle aperçoit une jeune dentellière occupée à endormir son enfant en lui promettant toutes sortes de friandises.
Cette scène touchante lui donnera envie d'écrire une canchon dormoire (chanson à dormir) pour raconter la misère de la population ouvrière lilloise. ( 1853 ).
       

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Alexandre Desrousseaux

 

Regardez le texte complet et écoutez une partie de la chanson en cliquant ici.

 

 

 
Le secteur piétonnier
 
De la gare au musée des Beaux-Arts, de la Grand'Place à la rue de Béthune en passant par la rue des Ponts de Comines, rue de Paris, rue du Sec-Arembault et rue Neuve, ce quartier a été aménagé en espace piétonnier depuis 1973. Les bombardements de la Première Guerre mondiale, qui avaient pour cible la gare, avaient détruit ce quartier. On l'a reconstruit dans les années 1930 dans le style Art Déco en employant les nouveaux matériaux: lave et brique émaillée, céramique polychrome, brique jaune.

La rue Du Sec-Arembault

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La rue Neuve mène à la Grand'Place

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La rue de Béthune

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La Place du Concert

 
Le petit marché de la place du Concert a toujours le charme des marchés d'autrefois. C'est aussi le marché des stars locales, mais jamais de paparazzi, on y garde une retenue toute lilloise. Les toutes nouvelles résidences « flamandes » ne sont pas loin. C’est sans doute la raison pour laquelle beaucoup de nouveaux arrivants à Lille, cadres des secteurs informatique, financier ou bancaire, s’y installent pour découvrir le Nord. On y tient un marché le dimanche, le mercredi et le vendredi matin de 7h à 14h. Sur cette place se situe aussi le Conservatoire de Musique de Lille.
 

   

 

 

 

La citadelle

 
"Petite cité", voilà ce que signifie le mot "citadelle". La construction de cette citadelle avait été décidée par Louis XIV, après sa prise de la ville, en 1667 à Vauban. C'est à Lille, que celui-ci a appliqué pour la première fois ses idées en matière de fortifications. Plus de 400 hommes étaient nécessaires pour creuser les fondations. L'ensemble formant une étoile à 5 branches a été construit sur l'endroit alors le plus bas et le plus marécageux de la ville,La construction de cette citadelle signifiait un nouvel élargissement des remparts de Lille.  Le lieu tout à fait rénové est toujours occupé par le 43e régiment d'infanterie.
       

Porte Royale de la citadelle Vauban

 

La citadelle vue d'en haut.

 

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